Ton personnage :
Nom du personnage (Pseudo) : Cecil Valentinovitch Ielizar
Surnom : //
Age : 38 ans
Lieu de naissance : Brighton
Nationalité : Anglaise
Sa vie :
Caractère :
Histoire : Combien de rumeurs circulent sur l’étrange Cecil Ielizar, cet obscur et redoutable homme qui endosse à la fois la couverture d’écrivain de best-sellers et de journaliste ? Affublé d’un nom des plus étranges, d’un nom secondaire révélant une origine slave et d’un prénom à connotation anglophone, la vie de cet homme reste une énigme que personne, pas même le journaliste le plus zélé ou la femme la plus curieuse n’ont su démêler le vrai du faux dans ses propos farfelus. En effet, le récit de sa vie diffère chaque fois du précédent, et on a fini par n’en adopter aucun. En voici un échantillon concis, mais déjà révélateur de l’imagination débordante du conteur, et au contraire bien peu sur sa véritable identité…
Dans l’obscure URSS qui suivit le règne terrible de Staline, un homme, comme tant d’autres alors, se préparait à la guerre avec une appréhension qu’il avait bien du mal à dissimuler, mais qu’il lui fallait toutefois cacher pour ne pas faiblir dans sa belle réputation d’homme de fer, dur et brave parmi les braves. Valentin Ielizar, vingt ans, un physique typiquement slave – yeux pâles, teint pâle, chevelure pâle, grande taille et sveltesse gracieuse de danseur de ballet – qui fait se retourner et rougir les demoiselles, qui a davantage l’habitude de se battre avec sa plume, qu’avec un fusil et des grenades. En effet, Ielizar, ayant brillamment terminé ses études, s’était fait fort de rompre le silence insoutenable qui était maintenu par la censure alors en vigueur – et sacrément vigoureuse ! -, faisant voler en éclat les barrières instaurées par le gouvernement. Cette tête brûlée savait pertinemment qu’il s’exposait à des menaces mortelles, mais il avait remarqué avec insouciance que le fait de mettre sa vie en péril le nimbait d’une aura de héros si grisante… Sot qu’il était !
Valentin examina une dernière fois sa lettre de convocation, et eut un rictus éblouissant d’ironie : ILS n’avaient pas pris le risque de provoquer un tollé dans les cercles littéraires dans lequel le jeune homme évoluait avec une admirable précocité en l’envoyant par exemple dans un camp de travail, ou en le faisant discrètement disparaître un beau matin, mais ILS avaient usé d’une certaine habileté, bien que ceci manquât cruellement de finesse. Envoyer le jeune homme à la guerre, comme tant d’autres jeunes gens de son âge, était une manière magnifiquement anonyme de supprimer ce nuisible, ce petit écrivain en herbe, teigneux et dangereux par sa volonté de braver stupidement les interdits, dût-il en payer le prix. Eh bien, eh bien ! Valentin était prêt à montrer ce qu’il valait sur un champ de bataille, même si ses talents de soldat étaient désespérément nuls. Il assura à sa pauvre mère, qui pleurait à s’étouffer dans son mouchoir, qu’il ne craignait pas la mort, devant le regard enamouré et larmoyant de sa fiancée, la belle Inga, avec qui il aurait du se marier deux mois plus tard. Au moins, songea-t-il avec un sourire mi-figue mi-raisin en s’embarquant dans le convoi militaire qui l’emmenait à la guerre, au moins était-il enfin débarrassé dans cette petite sotte qui atteignait des sommets de mièvrerie.
La situation politique en URSS et dans ses frontières était alors extraordinairement complexe, aussi le contexte sera aussi résumé que possible. Entre 1950 et 1980 se produisirent de nombreux conflits entre l’URSS et la Chine, mais c’est en 1969 qu’ils atteignent leur apogée, au long de la frontière bordée par le fleuve Oussouri. Valentin connaissait par cœur tous les mécanismes politiques qui avaient abouti à ces conflits, et ne tarissait pas en violentes critiques sur la guerre, s’attirant encore une fois le courroux des autorités, incarnées cette fois-ci par ses supérieurs militaires. Les ordres furent donnés, et le fier Valentin, si valeureux sur le papier, se retrouva en première ligne sur le champ de bataille. Ici, même les plus braves mouillaient sans honte leurs uniformes inadéquats aux conditions de vie du front, de très mauvaise qualité et guère chauds.
Valentin goûta aux combats dès la première nuit, et sa belle mais feinte assurance fut totalement anéantie dès le premier quart d’heure de bataille. Comme un animal terrifié, il resta recroquevillé comme un loir dans une tranchée boueuse, sauf qu’un sourd n’aurait pu trouver le sommeil à cause des obus qui explosaient de part et d’autres de sa cachette. Finalement, un éclat d’obus dévia vers le corps déjà décharné du jeune homme, et pénétra avec une tendresse sanglante la chair douce et juvénile, qui n’avait jusque là connu que les grisantes cajoleries des femmes… ou des hommes. On le crut mort, et qu’elle ne fut pas la terreur des soldats qui venaient de l’ensevelir lorsqu’une main cadavérique sortit de la terre fraîchement retournée… Valentin était de retour parmi le monde des vivants, mais incroyablement faible.
Renvoyé à Moscou, le jeune homme eut la chance de se faire opérer par un éminent chirurgien américain, que de sombres affaires retenaient en territoire hostile. L’éclat d’obus qui s’était fiché dans son flanc fut enfin extrait, et après de nombreuses semaines de récupération, Valentin put enfin adopter de nouveau sa vie d’autrefois. Mais quelque chose s’était irrévocablement brisé en lui, le mécanisme pervers et destructeur de l’horreur de la guerre avait eu raison de la confiance du jeune homme, qui avait perdu foi en l’humanité, devenue à ses yeux une odieuse et méprisable source d’autodestruction qu’il ne parvenait toujours pas à comprendre. Cependant, il ne tarda pas à changer d’avis, lorsque les beaux yeux de son infirmière et amie, la propre fille du chirurgien qui avait pris en sympathie le jeune blessé, rayonnaient de la joie de le voir. Gloria… Aah, la douce Gloria, ses grands et doux yeux de biche et ses cheveux si noirs ! Une sublime poupée aux longues jambes et à la silhouette élancée, aux fossettes adorables et au rire contagieux, délicieux comme une brise d’été, avec un charme étranger qui ravissait Valentin. Fort heureusement, s’il avait terriblement maigri, le jeune homme n’avait rien perdu de son charme, et Gloria lui était acquise corps et âme.
Mais ne restait-il point une fiancée, magnifique créature du nom d’Inga ? Qu’à cela ne tienne ! Gloria, que son père pressait de quitter l’URSS dès qu’elle en saisirait l’occasion, partit du jour au lendemain avec son amoureux, qui abandonnait future femme et pauvre mère éplorée dans son pays d’origine, et qui était à présent synonyme de tant de mal. Etait-ce comme ceci qu’une patrie traitait son fils ?... Certes pas ! L’Angleterre les accueillit à bras ouverts, le nom de Gloria était synonyme de respectabilité et de prestige, contrairement à ce russe à l’air louche, trop beau pour être sincère et vrai. Valentin et sa bien-aimée se marièrent aussitôt, passionnément épris l’un de l’autre. Cette passion ne décrut jamais, malgré le temps qui engendre la décrépitude des êtres et des sentiments. En fait, la mort les cueillit avant… Mais il ne faut point anticiper ces choses-là ! Il vaut mieux se concentrer et jouir de la vie…
La vie, qui arriva en la minuscule personne de Cecil, dans le petit nid d’amour de Valentin et Gloria… Leur propre enfant, qui devint l’objet de presque toutes leurs attentions, car ils ne s’oubliaient ni ne s’éloignaient l’un l’autre. Ils dotèrent leur fils d’un prénom que Valentin avait voulu anglais, estimant avec une sagesse empreinte d’ironie grinçante que le pauvre enfant avait bien assez d’être affublé d’un nom aussi bizarre que le sien, et d’un nom secondaire qui évoquait sans peine son URSS natale et sombre, devenue ô combien haïe. Et pourtant, bien qu’il s’en défendît avec une énergie farouche, le jeune père, qui avait de nouveau embrassé la carrière de journaliste et était devenu un intellectuel à la conversation recherchée dans les grands cercles cultivés londoniens, rêvait chaque nuit de retrouver sa Russie lointaine, une fois que le souffle serein de Gloria l’avertissait qu’elle avait sombré dans de doux songes…
Tant et si bien que, sous prétexte de présenter sa femme et son enfant à sa vieille mère restée sans nouvelles en Russie, Valentin prit la décision d’y revenir une semaine durant. Par un heureux hasard, Gloria, qui s’apprêtait à emprunter la passerelle qui menait à l’avion, fut prise de court lorsque le passeport qu’elle avait à la main s’envola à cause du vent violent de ce jour-là. Et impossible de courir avec un jeune enfant dans les bras, fut-il aussi léger que Cecil ! La jeune femme rata de peu son vol, et Valentin n’avait pu descendre… A son plus grand malheur, d’ailleurs, car on communiqua à la jolie brunette deux jours plus tard le décès brutal de son époux, retrouvé mort au domicile de sa mère, qui avait été tuée par balle. Le suicide fut inscrit dans les rapports officiels : le fils avait dû perdre momentanément la tête, pris d’une folie meurtrière, comme tant d’anciens combattants… Toutefois, il est à souligner que Valentin était au contraire vacciné contre toute forme de violence, et comptait encore une multitude d’ennemis qui ne s’embarrassaient guère de moyens pour se venger… De plus, pour ne rien arranger, le jeune homme avait été catalogué comme un déserteur, et le sens de l’honneur et la bravoure étaient d’une importance sacro-sainte…
Effondrée, Gloria sombra dans un abîme de douleur et de chagrin, mais n’oublia point leur enfant. Ne pouvant supporter de rester dans leur maison de Londres, dans laquelle tant d’heureux souvenirs la faisaient tant souffrir, elle la vendit et s’installa à Paris, où la jeune femme avait des connaissances. De plus, elle parlait très bien le français, et la langue ne fut donc pas un rempart pour la si triste Mrs Ielizar, qui avait grandi dans un milieu très cultivé. Education qu’elle instaura également à son propre fils, et le petit Cecil grandit dans un entourage bohème et brillant d’intelligence et d’originalité, esprit dont il s’imprégna dès son plus jeune âge. Gloria était si fière de son fils, qui se montrait d’une précocité réjouissante. Doté de la curiosité de sa mère, et de la vivacité d’esprit de son père, il ne pouvait que briller dans le milieu artistique. Et en effet, l’écriture, la littérature, le piano et le dessin devinrent ses passions, avant que les filles n’entrassent dans la jolie tête bien faite du petit garçon devenu adolescent.
Tandis que Cecil entamait ses études aux Beaux Arts de Paris, il mena une vie dissolue, et la signature de ses œuvres arborait toujours un « Carpe Diem » anonyme, mais fort révélateur du mode de vie épicurien qu’il s’était choisi, et qui lui convenait admirablement bien. Après les Beaux Arts, où il avait brillamment réussi mais qui ne lui plaisaient plus, le jeune homme eut une révélation, qui s’apparentait peut-être davantage à un caprice : il irait au Conservatoire d’art dramatique. Le beau, le prestigieux conservatoire de Paris… Et il y parvint sans peine, et se rendit inoubliable auprès de ses professeurs. Mais une fois les trois ans d’études achevées, malgré l’empressement de ses enseignants, Cecil était fort las… Non, décidemment, jouer la comédie ne lui plaisait plus… Maintenant, l’exigent et indécis jeune homme voulait aller de par le monde, et faire des voyages dans les endroits les plus fous du globe…
Et c’est ici que s’arrête le nôtre…
Liens de parenté avec des autres personnes du forum ? (peut changer durant le jeu): Aucun (du moins, pour le moment)
Etudes : Détenteur d'un diplôme des Beaux-Arts, et a suivi assidûment trois ans d'études au Conservatoire d'art dramatique de Paris.
Emploi actuel : Journaliste, biographe et photopgraphe.
Dons : Pour la comédie (mais qu'il n'utilise plus tellement à présent), pour le dessin, le piano et bien évidemment, l'écriture.
Son physique :
Style vestimentaire . 5 lignes:
Physique . 6 lignes :
Relations :
Aime les garçons/filles qui sont: Hommes ou femmes, cela ne dérange guère Ielizar, qui, pourrait-on dire, est d'une extraordinaire sensualité. Il déteste se définir comme un libertin, mais il adore choquer et se montrer chaque fois sous les caméras avec une nouvelle conquête. Toutefois... s'il ne possède pas vraiment de genre particulier, la personne susceptible de lui plaire n'est pas forcément dotée d'une beauté à couper le souffle, mais doit avoir du charme ou un pouvoir de séduction certains. La fadeur et la banalité n'ont pas lieu d'être aux côtés d'Ielizar.
Se lie facilement avec . 3 lignes:
Relations antérieures . 2 lignes:
Relations avec sa famille . 4 lignes:
Plat Préféré : Cecil ne possède pas vraiment de plat préféré particulier, puisque c'est un incorrigible gourmand et gastronome. Toutefois, il a une petite préférence pour les plats étrangers, épicés et colorés.
Couleur préférée : Gris perle
Fleur préférée : Le lys, pour sa majesté et sa fragrance intense et suave.
Livre Préféré : La Dame aux Camélias de Dumas
Musique Préférée : Clair de Lune, de Beethoven.
Film Préféré : Nosferatu, de Murnau.
La première chose que vous faites en vous levant : Ielizar grille une cigarette !
Signes particuliers : Un air à la fois doux et dur, la démarche d'un Dieu de la mode, et une impertinente désinvolture.
Tic : Ielizar est l'homme qui replace sa mèche le plus rapidement du monde !
Malformations ? //
Tatouage : Au creux des reins, un liseré celtique d'une grande finesse, d'une délicate couleur noir clair.
Piercing : Un piercing très discret à l'arcade droite, qui est de toute manière toujours dissimulée par sa mèche dorée.
Autres ?
You , derrière l'écran ..
Prénom : //
Surnom : Lullabie
Age : Pioupioupiouuuu !
Localisation : Dijon (Moutarde Forever xD)
Comment as-tu découvert le forum ? Sur un top site
Qu'est-ce qui t'a motivé à t'inscrire ? L'originalité du contexte et du fonctionnement du fofo'... je félicite l'admine pour son imagination !
Qu'est-ce que tu aime chez Holl* par rapport aux autres Rp ? Son originalité, of course !
Donne une note sur ../20 : 17/20
Combien de ligne de Rp sais-tu faire ? Mmh... euh... Disons suffisamment pour que l'on n'ait pas à m'avertir d'en écrire davantage ^^
As-tu participé à beaucoup de RPG ? Un nombre incalculable, mais seulement un ou deux à présent...
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